
Chers lecteurs, chères lectrices,
Ce blog, habituellement léger, prend aujourd’hui un ton plus sérieux. Hier, nous avons tous vu les États-Unis choisir leur leader et mettre en danger les droits des femmes et des personnes minorisées vivant sur ce territoire. Les États-Unis ne vous aiment pas, les États-Unis ne nous ont jamais aimés. Rien ne m’étonne ; cela fait à peine un siècle que les personnes afro-descendantes ont obtenu des droits civiques et politiques.
Cette page d’histoire est un rappel que les États-Unis ont toujours échoué à protéger ceux qui en avaient le plus besoin. Loin d’être un choix anodin, c’est un signal d’alerte pour les autres pays, en particulier ceux avec des groupes politiques radicaux et pour ceux qui luttent pour le bien-être.
Les États-Unis ont encore une fois choisi d’élire le clown de service, après avoir pris plusieurs pays d’Amérique Latine comme cobayes (nous avons eu notre propre clown qui a siphonné les fonds PetroCaribe avec sa clique). L’ingérence des États-Unis dans les affaires d’autres nations n’est plus à prouver. Oui, je suis désolé pour les personnes que j’aime qui vont probablement vivre quatre années de terreur, mais ce pays a le leader qu’il mérite, et je le répète : l’homme caucasien hétérosexuel n’est pas votre ami.
“Je suis parvenu à une triste réalisation : trop de Haïtiens aujourd’hui ont perdu de vue ce que représente Haïti dans ce monde, ce que cela signifie vraiment d’être Haïtien. Il est à la fois déchirant et profondément troublant qu’en 2024, les descendants de Makandal, Dessalines, Marie-Claire Heureuse, et Sanité Bélair puissent soutenir ou même envisager des idéologies ancrées dans la suprématie blanche. Cette trahison résonne non seulement en Haïti mais dans toute la diaspora.” — Orlando Aurélien
Ma douleur vient de cette diaspora qui, forte de ses privilèges supposés, a choisi de voter contre les immigrants. Je vous méprise ; vous faites honte à Dessalines, aux Marrons libertaires, à Makandal, à votre ancêtre qui a survécu dans les cales des négriers, à votre ancêtre boat-people, à cet ancêtre qui a échappé à la dictature. L’homme blanc n’est pas votre ami.
Je hais, je méprise et je maudis toutes les personnes et leur descendance pour leur participation supposée ou avérée au déclin de ce pays que j’aime. J’irai danser sur vos tombeaux.
Restons unis, vigilants et solidaires.
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