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  • Partir….

    J’ai fait il y a quelques semaines le voyage le plus long de toute ma vie d’adulte. Je suis parti sur le Continent même si ce n’étaient pas les villes que je voulais visiter c’était tout de même une expérience qui valait le détour. Mais contrairement à tous mes autres voyages à l’étranger je n’étais pas seul à faire le trajet j’avais hérité grâce aux bons vœux de ma collègue d’une délégation de trois autres collègues parlant pas un traitre mot d’anglais me voilà la donc à jouer les interprètes guide-agent de voyage avec trois adultes adorables!

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        Cap pour l’Afrique du Sud spécifiquement Johannesburg comme il n’y pas de vol direct nous faisons escale d’abord à Santo Domingo ou notre AirBnb n’est pas averti de notre visite du coup je dois replanifier immédiatement le séjour ! Ouf sauvé par mes pieds poudrés nous trouvons un hôtel puisque le vol du lendemain est reporté à dimanche. Je passe sous silence les courses poursuites dans les aéroports JFK pour passer la sécurité ou à Atlanta pour que nous ayons le temps d’avaler quelque chose. Johannesburg dans ma tête ce sont les paysages sauvages et la faune mais non je suis accueilli dans un décor très occidental et mes yeux chercheront longtemps une tenue traditionnelle. Petit Uber de ouf : direction Sandton ou je retrouve mes collègues déjà sur place c’est la grande folie entre les réunions qui se suivent : pa gen kanpe ! Les nouveaux venus étant exempts de cette valse. AirBnB oh j’adore ma première demeure ici je ne vais pas me plaindre du décor trop moderne. Je choisis de toute façon la meilleure chambre, une suite parentale avec baignoire et douche italienne après plus de 24 heures en avion il fallait absolument que je fasse trempette.LOL

       Certains ont mal dormi et nous nous rendons sur le terrain à Soweto : visite de clinique et grosses conversations avec les collègues. Nous découvrons l’Afrique du Sud et ses similarités avec d’autres pays majoritairement noirs. Il y a un toujours ce fosse conséquence de l’Apartheid. Les moins fortunés cohabitent dans le voisinage des plus ou moins fortunes quand on a vu Haïti on semble immunisé au choc. Mon chauffeur me dit fermement de remonter ma vitre pour éviter que ma caméra me soit prise de force j’en ris mais il a l’air très sérieux. Retour au centre touristique de la ville pour le diner-bilan encore une suite de réunions qui s’imbriquent les unes dans les autres la vie d’activiste est dure les enfants.

       28 heures de vol après, entre une escale à l’aéroport Dubaï pour le plaisir de visiter des magasins de luxe j’atterris à New York et je me sépare du groupe dans la foulée des autres avions à attraper je n’ai pas le temps de leur dire au revoir. Direction l’arrière-cour : Miami ou entre visites chez la famille et les fameux « Sa w pral fe Ayiti ? » je devrai sourire et garder en moi la nostalgie de chez nous et l’anxiété de revenir  au pays.

    Ayiti Cheri !

  • Se retrouver

    La première et la plus belle victoire de l’homme est la conquête de soi-même.
    (Platon).Credit Photo:Stephan Casimir

    J’ai longtemps vécu avec l’illusion que nous étions nos versions définitives. Celleux qui changeaient étaient des instables, des gens avec la tête dans les nuages, moi j’avais des convictions des certitudes même que j’avais tout ce qu’il me fallait pour mon épanouissement : le groupe d’ami.es, les bons contacts, les opportunités et tout ce qui fait de vous une personne accomplie. Ma route était tracée et comme j’aimais le dire «  mwen fin vann mwen fin achte, monen map bay » et bien bon la vie s’est chargée de me recadrer.

    Long story short j’ai fait ce voyage initiatique avec comme but principal de me retrouver, de panser des blessures anciennes et en même temps de devenir cette version de moi-même dont je serai fier et que je pourrai regarder avec amour et compassion.

    Au moment où j’écris ces lignes je dois bien avouer que j’ai réussi à cocher les cases sur ma liste et que cet accomplissement me rend heureux (j’écoute aussi No ordinary love de Sade mais ça c’est une autre histoire). Je suis heureux et je réalise au moment de partager mon bonheur avec vous à quel point la société nous a gâche des bonheurs passes avec son fameux « Pour vivre heureux, vivons cachées ! » , toutes ces belles choses que nous avons vécus mais que pour une raison ou pour une autre nous nous sommes sentis forcé de passer sous silence.

    Je ne suis pas contre la discrétion volontaire de certaines personnes, sur les aspects de ma vie qui doivent absolument rester privées mais à la fin de la journée nous avons tous le droit de vivre nos bonheurs sans excuses.

    Je suis tombé amoureux de ma vie, je me suis pardonnée pour toutes les fois où je me suis laisse faire par d’autres parce que je tenais absolument à les sauver. J’ai pardonné aussi les personnes qui pour une raison ou pour une autre se sont mis sur ma route, m’ont blessé. J’ai aussi pardonné a ceux qui publiquement ne m’aiment pas et j’en ai profité pour mettre des balises entre moi et les autres et ma vie a continué à aller pour le mieux.

    Je pourrais écrire plusieurs séries sur le pardon, sur ce voyage bien particulier de ma vie et sur les personnes qui m’ont inspirée à aller de l’avant mais je donne le temps d’être prêt pour tout vous raconter sans fards la plus belle et la plus pénibles des expériences de ma vie d’adulte. J’aime ma vie et je ne m’en excuse plus, j’aime les gens qui sont restes à mes cotes, j’aime aussi celleux en sont sortis le chemin avec eux a été mon professeur et je retiens toutes les leçons les bonnes comme les moins bonnes apprises. J’aime ce futur que je vois poindre, j’aime l’idée de récolter ce que j’aurai semé et de pouvoir partager cette récolte avec d’autres. Si au cours de mon voyage je me suis retrouvee aujourd’hui je me choisis et je redeviens ma priorité, je serai mon propre chantier et je me promets de construire un édifice qui sache résister aux intempéries. Je suis parti à la recherche de ma lumière sans mode d’emploi, sans conseil. J’écris ceci sans rancune et sans attente d’explication de qui que ce soit. Ce voyage fait partie des chemins que l’on doit faire en compagnie du soi passé, du soi présent et du soi futur et croyez-moi j’ai eu de très bons compagnons de voyage.

    Aussi effrayant que cela puisse être ce moment à trois a porté des fruits, plus que ce que j’espérais. Ce voyage n’aura pas été vain.

    Je me suis perdu, je me suis retrouvé et je me promets de faire attention aux chemins que j’emprunterai.

    Amour et Lumière

  • 32

     Lorsque j’aurai écrit ce post j’aurai à peu près 11 680 jours sur terre des centaines de personnes qui m’aiment et que j’aime en retour plus ou moins la même quantité a ne pas m’aimer et des milliers qui pensent me connaitre à travers les bribes de paroles qu’iels auraient saisies entre deux conversations ou en lisant entre les lignes de mes publications sur les réseaux sociaux. OUI j’ai bien 32 ans, laj mwen janbe kalandriye j’ai l’âge de raison, deux années d’expérience au poste de parent, j’ai le boulot que j’aime et des collègues formidables et je peux dire que je suis financièrement plus près de mes objectifs que je ne l’étais avant.

         J’ai aussi ma relation avec la dépression et l’anxiété sans oublier tous les médocs qui me gardent en bonne santé mentale. J’ai vécu plus d’années que ma mère biologique, j’ai dû dire au-revoir à plusieurs personnes que j’ai aimées en 2021 dans certains cas la situation socio-politique m’a empêché de vivre mon deuil dans les conditions que j’aurais voulu et j’ai aussi ma tristesse que je sais si bien cacher derrière les sourires.

       J’ai 32 ans et je suis plein d’espoir n’en déplaise à la situation chaotique que nous traversons tous ces jours-ci en Haïti : oui j’ai foi en l’humanité, j’ai foi que nous les descendants des Marrons Libertaires nous nous indignerons contre le chaos, contre la toute-puissance des politiques, contre la faim et l’insécurité. J’ai foi que je pourrai prendre la route nationale #2 et partir reconquérir Jacmel, la ville de mon cœur, que je pourrai rouler à moto des Cayes a Camp-Perrin pour respirer le vétiver ou pour encore une fois m’émerveiller devant la beauté de Saut Mathurine. Oui j’ai foi que je prendrai la route vers Jérémie la ville de mes ancêtres et que je marcherai sur les pas des grandes femmes et des grands hommes qui ont écrit la belle histoire de ma famille, j’ai foi que je visiterai notre Demanbre et que les gardiens de la Bitasyon accueilleront mes libations.

      J’ai 32 ans et j’espère ne pas faire le grand saut de la demande d’asile et grossir les rangs de ces cerveaux en fuite. J’ai la foi que je ne serai pas un autre homme noir dans plus dans un système conçu et instauré pour l’émancipation des hommes caucasien, hétérosexuel.

      J’ai foi aussi qu’un jour mon travail de militant de droits humains perdra son sens parce que je serai dans une société haïtienne ou toutes les catégories de personnes seront valablement représentes autour de la table  et que nous aurons notre mot a dire.

    J’ai foi en plein de choses tout compte fait. En attendant je lève mon verre au 32 eme tour autour du soleil et a celleux qui comme moi rêve d’un monde meilleur.

    Sante !!!

  • Vole,Vole🖤

    Dans toute ta splendeur♥️

    Je n’aurai pas eu le temps de te préparer ce fameux diner. « Tu viens avec les ingrédients ! » j’ai souri comme je le fais souvent, qu’est-ce que je pouvais te refuser ?Après tout j’étais l’un de tes enfants. Manmie Lynn, je ne sais plus où notre amitié a commencé, très certainement au cours d’un de mes nombreux coups de fils chez toi en semaine ou en weekend : Vanessa et moi étions toujours au rendez-vous-même si nous faisions passer nos longues conversations pour des révisions à distance puisque nous avions les mêmes professeurs.
    Tu t’es imposée, je t’entends encore me dire : »Je suis la maman de Vanessa et j’ai besoin du telephone ,je te la passe mais il ne faudra pas occuper la ligne trop longtemps. »
    -Georges, Vanessa se baigne elle te rappellera après !
    -Georges, salue ta maman !
    -Mon fils il faut réviser les maths pour ton examen.
    -Vous êtes tout le temps au téléphone »
    L’eau a coulé sous les ponts, j’appelle moins souvent mais tu as toujours de mes nouvelles, tu me conseilles adroitement je dois l’avouer de créer du temps pour reprendre la faculté. Tu joues ton rôle de mère quoi !Ca fait maintenant presque dix années que je suis dans le paysage et tu m’appelles un jour pour me raconter un chagrin d’amour de Vanessa, tu es énervée mais tu gardes ta grâce
    « Il n’est pas sérieux ce F,ma fille n’est pas n’importe qui. Mpa konn poukisa li pa t mande w si w konn tigason sa ! ».Et puis un jour tu me confies ta fille, ma sœur pour un long voyage de quatre heures de temps. Briefing pré-voyage, conseils salutaires sur la vie a NY même si tu sais déjà que nous prendrons des routes séparées a l’arrivée. Maman encore et toujours !
    La vie d’adulte suit son cours et nous finissons par toujours nous parler à nos anniversaires respectifs, la journée n’est pas complète sans l’appel ou le message attendu, c’est vrai qu’n se voit de moins en moins mais la complicité est la même qu’au premier jour. Nous cochons des cases dans nos vies respectives mais via Vanessa nos progressions n’ont pas de secret l’un pour l’autre et des que l’occasion se présente tu me dis combien tu es fière de tous tes enfants et tu en profites pour me rappeler de veiller sur « ma sœur ».
    Manmie Lynn, j’ai finalement visite la maison. Elle était silencieuse sans ta bonne humeur, ton attention particulière à chacun de nous, ta voix ou ton rire que je chérissais .Je m’en voudrais d’offenser le Créateur si je lui demandais pourquoi toi ?pourquoi nous ?Comment parler au passe de la mère et de l’amie que tu as été durant toutes ces décennies pour nous tous ? Je ne pourrais finir cet article sans te dire MERCI pour dix-sept belles années de présence de franche amitié, merci pour cette sœur extraordinaire dont je prendrai soin tant qu’il le faudra. Toutes les fois que je porterai du jaune tu sauras que je pense à toi.

    Vole,vole Manmie Lynn.Vole,vole tu ne l’as pas volé

    « Comme la nuit parait longue a la douleur qui veille »

  • #Mwenmenmtou

    Pou fanmi,pou Zanmi,pou Fanmitay,pou moun mwen pa rekonèt,pou moun ki paka pale,pou sa ki ale anvan yo te jwenn kouraj pale.FÒS

    Mwen te fè w konfyans epi w pwofite pou abize m.
    MWen pa anvi padone w, dayè ou pa menm merite sa, men manvi konprann (m anvi libere m).


    Moun tankou w yo toupatou, yo se gwo chèf nan sosyete a,yo se fanmi ak zanmi nou lougawou pa make sou vizaj nou.Zak ou a sete sèl jan pou w te domine m nan yon anviwonman kote mwen pa t baw tout pouvwa ou te espere genyen sou mwen.Se pa t jwisans lan ki te enterese w, se santiman gwonèg sa pou te ka di ou fè yon viktim anplis : mwen konen lis la long !   Ou kraze m san w pa konen, ou pa menm pran konsyans sa w fè a nan tèt ou se pa t eksprè tankou mwen te ka pran moso koze sa mwen kouche sou kote l.Ou san mounite ou gade m nan je pou vomi malpwòpte w la.
    Ou san koutcha w ap mache sou moun w ap menm eseye tounen pami zanmitay mwen.


       Ou kraze m. Wi mwen avwe w sa, ou kraze moral mwen, ou kraze kado sa m te genyen an,ou kraze jan m gade tèt mwen.  Senk fwa mwen te eseye fini ak sa poutèt ou menm.  Senk fwa m eseye abandone lavi. Chak mwen te konn gade kamyon mwen te santi m ta plonje ba yo pase sou fyèl mwen, lakay mwen pa gen gwo medikaman depi kèk jou : satan mwen konn vwa w.Ou pa ta dwe janm gen lapè nan lavi w moun ki merite lapè yo pa genyen l pouki pou w ta posede l ?

       Ou kraze m. 


    Mwen pa t menm ka parèt lajistis peyi Dayiti pa rekonèt moun tankou m yo.Zanmi lapolis mwen yo te prefere di m met granmoun sou mwen kite sa dèyè do m. Menm Dyab nan peyi m pa t vle manje vlen sou vyann ou.    Ou kraze m de fwa : jou w lage m bò lari kou sak fatra devan kay malerèz ak jou mwen te oblije mete fanmitay mwen yo chita pou rakonte yo ki modèl avadra mwen te gen nan lavi m.   Ou kraze m paske manman w  pa konn istwa kadejakè w yo.    Ou kraze m : mwen pa menm panse mwen merite eskiz ou,mwen pa menm bezwen remò w paske mwen pa gen tan pou kalte koze kremòl sa yo ak ou,bonjou w pa t janm laverite.Mwen grandi se pa gras a ou,mwen mache chache w jouk mwen jwenn ou.Mwen gade w nan je pou m vide sa k te nan mwen : lwaye lespri m twò chè pou m ta kite w kalbende ladan l.  Mwen pa chwazi nonmen non w pou m pa detounen w paske wi mwen antere ou menm ak tout ras ou yo.  Mwen sèmante pou m pa janm kite lespri w,nwit yo ap long paske w ap doute ke mwen ka mache pran w. 

     Ou kraze m men wi map mache pran w mwen bati yon listwa ki pi gran pase w Linivè beni mwen ak sa lajan p ap janm ka achte  


    Ou kraze m jiskaske m reyalize se koube m te koube m pa t kase. Ou kraze m jiskaske m rive ranmase m ti miyèt moso epi rekonstwi m. 
    E oumenm, nan oumenm, Ou panse w kraze m ?


    Non!!! Ou jis banm kouraj pou m rakonte w s on kadejakè.Ou p ap janm plis pase sa.Ou pa merite non yo bay moun.Se pou Lemonn sonje w sou non sa
    Alòs w panse w kraze m ? Koulangyèt manman w KADEJAKÈ

  •  » Aime-moi doudou « 

    Quelqu’un que j’avais perdu de vue depuis un certain temps m’a envoyé un texto aujourd’hui, j’ai souri en voyant le nom sur l’écran mais j’ai réfléchi deux fois en lisant le message. Ma connaissance me demandait des conseils sur la vie de couple sous prétexte qu’en matière d’amour j’étais « un dinosaure des sentiments amoureux ».Je n’ai pas tout de suite su comment répondre ,est-ce que dinosaure était une sorte d’insulte ou un de ces compliments voiles dont la personne en question avait le secret et qui parfois me mettait hors de moi.

    J’ai fait  le calcul rapidement dans ma tête et c’était vrai que de toutes les personnes de notre groupe j’étais celui avec la plus longue expérience en couple tout en étant toujours célibataire. Mon premier amour s’était étendu sur sept années on and off et il y a encore des nostalgiques qui associent encore nos deux noms vu que nous sommes restes en bon terme et mon histoire la plus récente dure depuis a peu près 4 ans on and off bien entendu même si maintenant nous nous essayons a la vie à deux.

    Je ne répondrai pas au texto, cette personne et moi avons mis fin à notre amitié il y a des années mais comme je sais qu’elle lira le blog et pour le plaisir de partager avec vous  mes humbles conseils qui ne font pas office d’expertise.

    Vivre a deux est une très belle expérience mais c’est aussi une grande responsabilité qui demande un travail constant d’empathie des deux partenaires (ou des trois) de se mettre à la place de l’autre, de le.la soutenir en ne laissant pas nos coups de blues et les autres aléas de la vie prendre le dessus.

    Comme je l’ai mentionné tantôt je ne suis pas expert encore moins donneur de leçons mais j’ai beaucoup appris de mes nombreuses années en couple et les conseils suivants vous rendront la vie plus facile ( je fais de mon mieux aussi pour les appliquer le plus que possible)

    • Se parler calmement et dans le respect peu importe les circonstances. Conseil simple mais tellement pas évident lorsque comme moi on vient d’une famille ou la norme est de hurler quand on veut se faire entendre. Même si on a raison (genre moi 75% du temps) il vaut mieux rester zen et écouter la voix de la sagesse
    • Prendre du temps rien que pour vous deux : entre le travail et les autres activités de la vie d’adulte le couple est souvent au centre de beaucoup d’énergie prenez le temps de souffler !
    • Partager ses passe-temps sans les imposer à l’autre ( je suis fan de film d’horreur et A est plus film de Noel ou Comédie suivez-mon regard)
    • Avoir l’esprit d’équipe et oublier que telle ou telle tâche est à la charge de X
    • Se dire bonjour et je t’aime même quand vous êtes fâchés
    • Ignorer l’avis des autres sur le comment et le pourquoi de votre couple : à chacun sa dynamique et ses principes il n’y a pas de formule universelle
    • Faire preuve d’empathie ( ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse)
    • RESPECT

    La plus belle définition de l’amour serait une relation ou chacun prendrait soin de la relation. On peut pourrir les meilleures relations lorsque nous nous focalisons sur tout ce qui est négatif que ce soit en reproche ou en langage non-verbal toutes les tensions rendre l’atmosphère lourde et involontairement poussent les partenaires ailleurs. Nous avons chacun la responsabilité de garder la relation dans des conditions d’épanouissement de soi et de l’autre indépendamment de la vitesse de croisière puisque comme j’aime le dire nous avons chacun notre propre rythme. Les conseils cites ci-dessus sont un appel à l’empathie et a l’écoute des besoins de nos besoins tout comme ceux de notre partenaires pour trouver le point de rencontre entre nos différences.

    La vie est plus belle quand on aime et qu’on est aimé en retour… « Aime-moi doudou, montre-le-moi doudou » !!!

    Mwen vle viv nan lanmou,mwen vle viv pou lanmou tout sak vin apre se diplis (  I wanna live in love, I wanna live for love everything else is extra. Francesca Andre)

    Heureux temps des fêtes aux croyants

    Bon Makaya a mes frères et sœurs vodouisants

    Gio

  • 30 ans (jeune papa célibataire, medium et autres douceurs)

    Bon, je devrais fournir des explications pour justifier ma longue absence mais je me dis qu’avec l’âge que j’ai, je peux bien me permettre certaines libertés.

    Que c’est beau la vie!

    Oui ! L’âge ! Voilà un sujet dont je parle souvent sans toutefois vous saouler (je l’espère bien ).C’est un sujet auquel je suis souvent confronté quand on me demande ce que je fais dans la vie.Ca y est j’ai 30 ans, je crois qu’en dehors de mes 25 ans c’est l’âge pour lequel j’ai eu le plus d’appréhension et ceci depuis mon adolescence. Hier encore j’avais 16 ans et je pensais que 30 était un bien gros chiffre jusqu’à ce que ce soit ton tour : là tu sors le fameux « l’âge est juste un chiffre, 30 Is the new 21 » etc. Mais la phobie de la trentaine vient surtout du fait que socialement c’est un âge qui vient avec des questions élémentaires : Est-ce que j’ai fait les bon choix de carrières ? Comment va ma vie amoureuse ? Et les enfants ? Est-ce que je me marie ou pas ?  Sans compter la pression familiale au cours des nombreuses réunions.

    L’an dernier au cours d’un voyage ma tante m’a cuisiné comme pas possible sur mes plans de vie en insistant particulièrement sur la nécessite d’avoir un foyer sans savoir que quelques mois après j’allais faire d’elle une grand-tante (je suis cachotier !) chez moi on est assez cool, en dehors les rappels lorsque mes cousins mariés faisaient leur apparition elle ne me mettait pas trop la pression .Le temps d’un weekend j’ai compris ce que subissait d’autres dont la famille était plus stricte. Mais à la veille de mes 30ans je n’avais aucune idée de ce que je voulais continuer à faire de ma vie.

    30 ans pour certains c’est rentrer dans le monde adulte : première voiture, investissement immobilier,mariage,enfant(s), premier divorce aussi !C’est fou la quantité d’engagement que prend ton entourage vers cet âge comme pour te narguer de te la couler douce. J’ai découvert la paternité et je me suis dit le tout premier mois que je pourrais gentiment renvoyer le bébé d’où elle sortait parce qu’aussi petite soit-elle la jeune fille savait pousser des hauts cris lorsqu’elle avait faim ou qu’elle avait besoin d’être changée. Je suis papa gâteau mais le premier mois avait été éprouvant du coup je demande à tous mes amis voulant procréer de se préparer à dormir moins et à faire une expérience concrète de la patience.

    C’est à 30 ans que j’ai pris plaisir à écouter les autres, j’ai compris combien il était bon de donner aux autres ce que nous voudrions recevoir. J’ai trouvé ma vérité, ma lumière mais par-dessus tout une autre façon de voir le monde, les gens. J’ai retrouvé ma flamme et je peux désormais guider d’autres vers la lumière. Quelqu’un m’a demandé un jour comment on désapprenait les dogmes de l’église ?J’en ai ri au début jusqu’à ce que je réalise que leur vérité avait cessé d’être la mienne depuis tantôt dix ans mais que je craignais de me jeter à l’eau. A 30 ans en dehors de ma vie artistique je guide les autres vers la lumière en leur lisant les cartes. AYIBOBO!

    30 ans c’est aussi cet âge ou certains continue de se justifier. Je n’ai pas à raconter aux gens ce que je fais de mon argent quand ils se hasardent à me demander ou est ma voiture ?Je roule à moto et en roue-libre de temps en temps, ce n’est certainement pas le meilleur moyen de déplacement mais bon je fais avec en attendant que je puisse m’occuper de la voiture que je veux. Certains d’entre vous vivez encore chez vos parents il n’y a pas le feu on va chacun au rythme qui nous convient et n’en déplaise aux détracteurs Ya rien de mieux de rentrer chez ses parents et de trouver le repas prêt.

    30 ans c’est aussi le moment de faire certains choix : a un moment de la durée il est important de faire une purge parmi ses fréquentations. Je le fait je l’avoue ce ne fut pas de tout repos puisque je fréquentais certaines personnes depuis plusieurs années mais quand on veut avancer on ne peut s’incommoder d’un boulet ou de quelqu’un qui n’a plus rien de positif à vous apporter. J’aime immensément mes amis, cette petite famille que j’ai construite avec le temps mais je suis aussi partisan de la prise en charge immédiate de l’orange pourrie avant que la pourriture ne corrompe l’intégrité des autres.

    Je serai probablement crucifié pour cette déclaration mais je maintiens qu’il faut déposer certains passagers de nos vies sur une ile déserte et les laisser s’y établira 30 ans j’apprends encore comment ne pas être toxique pour les autres…

    Mais tout compte fait je dois avouer que l’année de mes 30 ans, en dehors bien entendu des aléas lies au COVID-19, est une belle année en termes de développement personnel. C’est une année ou j’ai eu de plus en plus de choix à faire et à en assumer les conséquences. C’est l’année aussi ou je me suis pardonne toutes les fois où j’avais donne aux autres la charge de mon bonheur au lieu de m’en occuper moi-même, je me suis aussi pardonne pour toutes ces choses que je ne pouvais savoir d’avance. C’est aussi mon année de rupture :avec le passe, avec les personnes toxiques de mon entourage, avec mes habitudes toxiques aussi. Le summum du luxe a 30 ans c’est d’être soi, de revendiquer son unicité et de l’embrasser.

  • 30 ans, en tout cas presque 30 ans.

    Nous sommes en mai et la chaleur vient nous rappeler que Covid-19 ou pas l’été aura bien lieu cette année encore. Je pense a plein de choses en particulier au moyen me rendre à la plage sans créer une émeute ou sans avoir à ramener toute la bande de copains.pines dont je suis devenu pratiquement inséparable depuis quelques mois. J’ai passé un certain temps loin du blog pour des milliers de raisons les unes les plus personnelles que les autres et pour être sincère lorsque je fais la somme de ces raisons je dois avouer qu’elles ne tiennent pas la route devant la bonne raison d’écrire. On va dire que je me suis perdu et comme la personne têtue que je suis au lieu de revenir sur mes pas je me suis aventuré sur des sentiers inconnus pour mieux me retrouver.

         Quitter ma zone de confort n’a pas été de tout repos non seulement parce que j’avais choisi de le faire seul mais aussi parce que certains squelette devait définitivement sortir du placard ( ne vous en faites pas il en reste une bonne quantité mais j’ai largement le temps de m’en occuper avec le confinement.) Donc presqu’une année plus tard me voici de retour, écrire ce texte prend des airs de rentrée des classes après des vacances trop longues : l’adaptation ça me connait ! En une année j’ai réalisé plein de choses intéressantes : j’ai créé ma marque « De ma cuisine » pour tout ce qui concerne ma passion pour la cuisine, je me suis offert une nouvelle camera, j’ai laissé partir des personnes toxiques de ma vie, j’ai dit au revoir a des personnes que j’aimais, j’ai fait de nouvelles rencontres et je me suis retrouvé : je travaille avec plus d’ardeur sur la personne que je veux être, j’ai repris le contrôle de ma vie spirituelle, je travaille sur une routine d’exercice physique (on se calme ti bouch la toujou bon) et je continue de me foutre royalement de certaines choses.

    Et puis cerise sur mon gâteau au chocolat, je vais avoir 30 ans ! J’appréhendais cette nouvelle décennie parce qu’avant je trouvais que ça faisait vieux et que mes a priori sur ce qu’il fallait avoir déjà accompli a un certain âge avaient la vie dure.

    Je vais avoir 30 ans et…je ne sais pas forcement tout ce que je veux mais je sais ce que je ne veux pas : les amitiés superficielles, les gens faux, faire semblant d’aller bien, essayer de plaire aux autres, avoir à donner des explications sur mes choix.

    Je vais avoir 30 ans et…je suis heureux avec ce que j’ai et je suis confiant en ce que j’aurai : La vie est trop courte pour ne pas recevoir le présent comme le cadeau qu’il est nous voudrions tous vivre de longues années mais nos missions respectives ne viennent pas avec une date d’expiration, j’apprends à aimer intensément , je ne me mets plus la pression pour certaines choses, je suis reconnaissant que la vie m’ait mise à l’épreuve en 2019 et que j’en sois sorti plus fort

    J’assume…Mes opinions, mon choix de vie du plus futile au plus serieux, mes amitiés ,mes combats, ma spiritualité et tous ces doigts d’honneur que je fais au patriarcat.

    Je vais avoir 30 ans et ce n’est que le début !

  • Dans mes draps #1 Marly

    Marly s’était réveillée en sueur encore une fois, elle craignait que cette fois son cœur batte si fort que son mari se réveille. Mais non se dit-elle Franck est un vieux loup, un peu comme une ville qu’on connait trop bien et qui même si elle nous laisse indifférente garde encore le charme de l’habitude. Elle quitta le lit dans un mouvement souple de soie brodée. Elle n’aguichait plus son vieil époux mais elle se faisait plaisir en portant le fleuron de sa collection de lingerie fine pour dormir.Elle se versa un verre d’eau et alla s’appuyer contre l’ilot de sa cuisine. Elle sourit à quarante ans bien sonnants elle découvrait une nouvelle femme en elle…Il revenait depuis une semaine, et Marly se retrouvait de plus en plus excitée et anxieuse a l’approche de la nuit, elle avait même demandé à son médecin de lui prescrire un calmant pour mieux dormir.Il était tout ce qu’elle avait interdit à sa fille de ramener chez eux. Idris comme elle l’avait surnommé la première nuit était grand, bien bati,tatoué entièrement de la poitrine et du dos et juste ciel il avait des locs.Rien que l’idée de le rejoindre dans ses rêves,fit mouiller Marly qui s’empressa de titiller son bouton d’amour pour mieux revivre le rêve interrompu.Ils avaient finalement pris rendez-vous. Marly voulait refaire sa cuisine. Depuis qu’elle avait écrit son premier livre à partir des recettes de plusieurs générations de femmes de sa famille, elle était souvent sollicitée pour créer de nouveaux plats. Si je dois passer la majeure partie de la journée ici il vaut mieux que ce soit à mon gout. Elle avait surtout trouver une bonne raison de se débarrasser de ce qui restait de l’ex-femme de Franck dans la maison et elle n’allait pas s’en priver. L’architecte était dans les temps et lui avait fait une présentation assez détaillée des aménagements qu’il comptait faire et une estimation des couts et de la durée des travaux. Satisfaite Marly avait donné son aval. Elle se préparait à sortir du bureau lorsque le plus bel homme qu’elle ait jamais vu de sa vie fit son apparition.-Jo, je suis fatigue de te dire de porter une chemise lorsque nous avons des clients avait dit l’architecte d’un air irrite.Marly avait frémi en le voyant venir vers elle. Elle avait à nouveau 16 ans et son amoureux de terminale de chez les FIC venait de se garer devant la cohorte de filles en chaleur qui se réunissent près du bar à la fin de la journee.Elel sursauta lorsque l’architecte lui mit la main sur les épaules pour la reconduire.il-N’en veuillez pas à mon jeune frère madame Grasset, il revient des iles et là-bas ils sont plutôt exhibitionnistes.-Je ne lui tiendrai pas rigueur, il est si bien fait avait-elle répondu en susurrant.Les travaux avaient débuté le lendemain et Marly avait feint de ne pas remarquer la présence de Jo qui déambulait presque nu dans la maison, ses locs attaches au-dessus de sa tete.Elle se murait dans sa chambre et face au miroir elle laissait ses doigts ou son vibrateur écrire des partitions les unes les plus torrides que les autres. Son manège avait duré une semaine entière avant que Jo prenne possession de ses rêves .La première nuit il l’avait prise sauvagement dans le bureau de son mari pendant que celui-ci était au téléphone. Chaque coup de butoir foutait le désordre dans la foret de Marly et elle s’étonnait à demander encore et encore. Elle le suppliait de lui faire mal, de la taper, de lui pincer les tétons et à chaque fois qu’il satisfaisait un de ces désirs elle offrait grand renfort de soupir le plus bel des hommages a la virilité de Jo de quoi rendre jalouse Maria Callas dans son repos éternel.-Je vais faire de toi ma chienne Marly et tu remercieras le ciel, d’avoir pris la décision de rénover cette maison.Et joignant le geste à la parole, il l’avait prise à genoux, faisant face au bureau de Franck imperturbable plonge dans sa négociation avec un partenaire international puisqu’aucun des deux ne comprenait la langue dans laquelle il parlait. Elle avait littéralement aboyé de plaisir lorsqu’il avait commencé à lui donner la fessee. Elle savait qu’a coup sur elle aurait du mal a s’asseoir mais bon elle s’en foutait : la série d’orgasme qu’il lui offrait valait bien ça.Les nuits suivantes s’étaient déroulées à peu près de la même façon et à chaque fois elle se réveillait en sueur, essoufflée et mouillée. Et puis il y eut cette nuit-là, Franck avait délaissé son fameux appel et s’était joint à eux. Le bruit de succion avait dû briser ses dernières barrières, pendant que Jo la caressait, elle sentit la langue experte de Franck réveiller ses plus beaux souvenirs de l’époque ou elle était encore sa maitresse et que son épouse malade tardait à mourir. Il faisait les honneurs à son clitoris qui ne demandait qu’à être aime et lorsqu’elle jouit pour la première fois, elle se dit que toute la maisonnée devait l’avoir entendu. C’était une jouissance à la fois animale et tellement humaine aussi. C’était une femme qui embrassait toutes ses appréhensions et faisait tomber des murailles les unes après les autres. Elle fermait les yeux et Franck la regardait sans la voir et elle senti sa main l’empoigner.-Cherie, Cherie réveille-toi, il y a le contremaitre qui demande pour toi.Il sourit, il avait compris ce que la mine déconfite de son épouse racontait.

  • Bon anniversaireeeeeeee

    Les sœurs !Que serions-nous sans elles ? Les sœurs jouent souvent les mamans auxiliaires lorsque nos mères sont trop occupées par les aléas de la vie. J’ai grandi entoure de femmes fortes qui ont vécu ma gestation et mon enfance au même rythme que celle qui fut ma mere.Oui je la ramène souvent comme vous le penserez mais tout cet amour que je manifeste envers chacun de vous je le lui doit.

    « Je suis le gardien de ma soeur »

       Ma mère et ses sœurs ont eu une relation magnifique basée surtout sur la loyaute,la sincérité mais par-dessus tout sur un amour inconditionnel dans les bons comme dans les mauvais temps.

      J’ai toujours voulu avoir une petite sœur et puis un après-midi de mai mon complice Sébastien m’en a offert une sur un plateau d’argent et en ce beau dimanche déclarée officieusement journée mondiale de Ludmilla je lui écrit publiquement ce petit mot

    Milla,Mia,Lud,Loumidi et tous les autres surnoms que je te donne à l’occasion,

      Avant toi j’étais l’adorable petit frère de presque tout le monde, je clamais haut et fort que j’étais le plus jeune de la bande et il fallait absolument me protéger et me gâter et je me la coulais douce et puis tu es venue, je pensais que ce ne serait qu’une relation platonique mais avant la fin de la période de travail tu étais partout où j’étais avec ta voix de petite fille.

     Tu as assez vite fait comprendre ton intention de ne pas me lacher,tu m’appelais tout le temps, tu es même devenue copine-copine avec M. ah le bon vieux temps !

       Je suis plus vieux que toi mais je ne suis pas forcement le plus sage des deux en tout temps, je pensais toujours t’empêcher de trébucher mais j’ai réalisé que comme moi tu aimais foncer à corps perdu et qu’au passage tu notais les leçons de la vie, au lieu d’être le guide je suis devenu le compagnon des projets les uns les plus fous que les autres mais dont la réalisation nous comblait tous les deux de tant de fierté que le projet suivant avait déjà l’aval de l’un comme de l’autre.

       Tous les frères et sœurs n’ont pas le privilège de partager tant de choses, j’aime bien dire que j’ai grandi dans le cœur de ta mère et toi dans celui de la mienne puisque d’inconnus nous sommes devenus par la force du destin des êtres inseparables.Oh bien entendu des fois tu me casses les pieds têtue autant que moi je tairai en ce jour tous ces petits moments de désaccords que nous avons parfois et les disputes qui en suivent (Oui j’aime bien quand tu boudes).

    Ma gratitude à l’Univers est immense, je suis le gardien de ma sœur et elle aussi veille sur moi. Sois fière de toi ma belle car moi je suis fier de tout ce que tu es et de ce duo que nous formons. Tu rencontreras dans la vie des gens et des situations qui voudront te faire changer mais le conseil que j’ai reçu il y a longtemps je te le repasse : « Ne laisse rien ni personne éteindre ta lumière car c’est cette lumière qui fait de toi cette personne magnifique »

        J’arrête ce mot public sur un conseil que j’espère sera utile a tout un chacun. Ma chérie n’arrête pas de chercher ce qui te rend heureuse, cette passion qui te fera pousser des ailes au lever du soleil et qui te fera sourire toute seule les jours ou ça n’ira pas bien. Prend exemple sur moi, j’ai choisi la vie que je voulais et tous les jours est une nouvelle aventure, tout est possible il te suffit de le vouloir et te dédier à cet ouvrage.

    Systole,

    Diastole aura toujours besoin de toi.